Diverses Pensées =')

Toujours me cacher dans l'ombre d'un être qui se veut parfait. Oui, un être attentionné, drôle, gentil, sympathique qui protège et défend ses amis.
La vie est un jeu, l'un des pires jeux auxquels je me suis obligé de participer. Cacher aux autres qui l'on est vraiment. Pourquoi ? Peut-être pour ne pas les perdre . . . Voilà une réponse bien futile, et même inutile car perdre un ami ne me fait pas de peine. Suis-je vraiment un être sans cœur ?

Je fais semblant, tout n'est qu'un jeu, je ne suis qu'un être sans ressentiment. Je me force à rire, à sourire, à pleurer, à vivre et à essayer d'être humain comme vous, comme tous. Comment font-ils ? Je ne sais pas. Le mot amour m'est inconnu. Qui sait, peut-être l'ai-je un peu découvert ? Je ne sais pas, je ne comprends pas pourquoi tout le monde se met dans pareil état pour chose si futile. Je ne sais jamais quoi répondre. Pourquoi me demander à moi conseil ? Que voulez vous que je réponde ? Tout est mensonge, tout est faux.

Je me suis inventé une personnalité. Une personnalité étrange mais qui peut facilement être acceptée par les autres. Mais cela, au bout d'un moment, devient lassant .
Je ne prends plus gout à ce jeu. La fatigue me prend de plus en plus, je retombe dans l'art, l'art d'exprimer mes sentiments de diverses façons. Art de se défouler. Art dont je rêve, art inaccessible à mes péchés . . .

Je perds patience, j'ai besoin de respirer, besoin de liberté, besoin de violence, besoin de me blesser. Pourquoi ? Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. J'aime être seul, j'aime le silence et l'obscurité. J'aime beaucoup de choses, mais déteste cette vie, ces gens bruyants essayant de se rendre intéressant par diverses façons toutes plus grotesques les unes que les autres . . . Cela m'énerve et m'agace au plus haut point. Mais je ne le montre pas, je ne l'exprime pas.

Je suis comme je suis, qu'y puis-je ? Je sais que je ne peux changer. Je n'ai rien. Je ne suis rien mis à part une personne fausse qui joue. Belles phrases, belles choses, beaux proverbes sortent de ma bouche facilement mais je n'en pense pas un mot, je n'applique rien de cela. Je joue juste un rôle, mon rôle.

Je suis las, las de tout, las de toi, las de vous. Suis-je dérangé ? Suis-je horrible ? Suis-je un monstre ?

J'aime faire mal aux gens, les aimer pour mieux les briser, les casser, les rabaisser, qui sait peut-être pour que l'envie de se suicider leur traversent l'esprit ? Pourquoi ? Je ne sais pas . . . Je ne cherche pas d'excuse, je suis comme je suis, juste pourri, juste horrible. J'ai besoin de me défouler, et j'en suis bien désolé. Besoin de crier, besoin de frapper, besoin de violence, besoin de voir le sang couler. . .

Je garderai à jamais cette personnalité cachée, car si un jour elle ressortait, j'aurai l'impression que je me perdrai moi-même dans cet engrenage dont seule la mort peut tout arrêter . . .

Toi, je ne veux plus te voir. Reflet de ma personne, je désire juste te garder en souvenir, tu étais la seule, oui, la seule . . . Celle qui aurait peut-être pu me changer. Toi, la lumière et Moi, l'obscurité. Ange pur et noirceur humaine. Sommes-nous opposés ? Je suis las, las de te blesser, las de me blesser, las de vous blesser . . . Je suis stupide qui plus est horrible.

Toujours me cacher derrière un visage ne montrant pas mes réelles émotions, telle était ma vie avant ce jour déterminant la fin de cette porte du malheur, la fin de cet engrenage maudit . . .

xXx

[ D e s t i n . S c e l l é ]

Il pleut sur mon cœur. Une pluie sale et triste jamais vu jusqu’à lors. D’étranges gouttes, chaudes mais tellement froides à mon esprit, arpentent mon visage. Que m’arrive-t-il ? Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Ma gorge se noue, mon cœur semble comme étreint par une force invisible. Quel est donc cet étrange sentiment ? Je ne sais pas. J’ai l’impression de m’être perdu. J’ai tellement mal. Une douleur qui semble vouloir rester là à jamais. Une douleur jamais ressentie. Une douleur envahissant mon être souffrant. Souffrant de quoi ? Je ne sais pas. Tant de questions cherchant des réponses inconnues à mon âme, à moi-même. . .

Une drôle d’impression m’envahit. Impression d’asphyxier. Impression de tomber dans un gouffre sans fond. Gouffre dont seule la mort pourrait m’en sauver. Tu m’as tout ôté en une fraction de seconde. Tout ôté avec quelques mots d’une grande violence à mes yeux. Ce dont je rêvais, ce que j’attendais depuis si longtemps, ce que je désirais le plus a rejoint le néant. Tu m’as confirmé mon incertitude, tu m’as appris à ne pas hésiter, à mentir et à ne pas se dévoiler. . .

A quoi bon faire croire aux autres que l’on les aime, que l’on les soutient si ce n’est que pour mieux les briser, les rabaisser et les blesser. Peut-être que la tristesse des uns et des autres te provoquent un certain plaisir ? Tu es le seul à savoir . . . Je te plains d’être comme tu es. Tu es maintenant irrécupérable. Trop de péchés, trop de vices, trop de violence t’entourent . . . Tu m’as fait croire pendant tant de temps que mes quelques désirs allaient enfin pouvoir se réaliser. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti ce sentiment appelé joie de vivre. Mais en un instant, ce bonheur s’est rompu à jamais. Tu m’as tant fait espérer, tant fait croire. Tout cela pour finalement m’ôter tout espoir, toute gaieté. . .

Te rends-tu seulement compte ? Je demandais si peu de choses. J’avais toutes les cartes du destin en main . . . Je n’ai pas dû bien comprendre leur signification pour en arriver à tel résultat. J’aurai du voir la mort et j’ai vu un ange. Profiter ainsi de l’innocence d’un être, j’éprouve une haine sans limite à ton égard. C’est donc cela le ressentiment que l’on a après trahison ? Non, je ne désire pas le connaitre . . . Le monde est vraiment pourri. Avoir une face si attachante, gentille et agréable alors qu’en fait elle cache tant de choses plus abjectes et infâmes les unes que les autres. Comment cela peut-il exister ? Je ne sais pas . . .

Tu n’as pas le droit de m’enlever tout ce dont en quoi je rêve, en quoi je crois, tout ce qui me permet de vivre. Au fil de ces mots, je découvre ce sentiment que l’on appelle rancœur. Etrange sentiment que j’aurai préféré ne jamais connaitre. . .

Tu fais donc tout pour que je devienne un être dépourvu de cœur. Un être froid envers les autres qui ment et se ment à lui-même. Malgré le fait que je me sois promis de ne jamais devenir pareille personne, j’ai l’impression d’avoir perdu la bataille. Perdu contre toi, perdu contre moi, perdu contre mes pensées et mon âme. Je m’agrippais à mes rêves, à mes faibles espoirs du mieux que je pouvais. Quel étrange sentiment d’avoir perdu tout ce dont en quoi l’on croyait. D’avoir perdu ses rêves et ses buts dans cette vie sans sens. . .

Tu es fière de toi ? Fière du résultat ? Je vais devenir le plus grand confident de dame haine, le plus grand ami de la rancœur, l’amant de la souffrance et de la torture. Tu voulais donc tant que j’incarne la grande faucheuse ? Tant que j’incarne la noirceur de l’âme humaine ? Je te l’accorde, oui, je te l’accorde ce profond désir. Mais en échange, tombe avec moi, tombe avec moi dans le gouffre de la mort et de la dépravation. Arrête ton temps, suit le destin que je t’ai scellé au plus profond de ma Pensée, et je t’accompagnerai dans les abysses du néant si incertain et impossible à cerner . . .

Franchement j'adore ton style
Tes textes m'ont scotchée O-O
T'es douée <3
Et pis la psycho c'est classe